We must forget the past

Private with Neige du Matin

Que les humains sont stupides, ils s'imagine dominer l'île, il ne savent pas dans quel tourbillon infernal ils se sont engouffrés. Je garais bruyamment ma voiture en dérapant sur les graviers, je jetais ma cigarette consumée au sol et sorti ma ventoline de ma poche pour nourrir mes poumons meurtris par la fumée. Je suis allergique à la cigarette, c'est ma soeur qui m'en a donné un jour, je ne fume que quand ça ne va et aujourd'hui ça ne va pas alors je m'accorde quelques folies. Je m'avançais parmis les tombes la tête haute, sans le moindre respects pour les morts, passant par dessus les pierres, pour l'instant cette terre m'apartenait, je pouvais faire ce que je voulais. Mais dans pas moins de deux mètres je serais chez Tôhimite, un être que je déteste le plus au point parce qu'il a quelque chose qui séduit Sahïo que je n'ai pas, étrangement lui m'aime pas, ce qui nourrit encore plus ma haine envers lui. Je m'arrêtais au milieu du cimetière, si je faisais un pas de plus j'étais en dehors de mes terres, sauf cette tombe là-bas, j'avais négocié pour qu'elle m'appartienne, celle d'à côté aussi faisait partit de mon territoire. Je marchais donc quelque mètres sur les terres poussières de cet homme et me plaçai devant cette tombe qui m'appartenait de droit.

Elle appartenait à mon père, aujourd'hui cela fait exactement onze ans qu'il est mort, les loups l'ont dévorés lors de cette terrible nuit. Quand j'étais petit je m'étais juré de détester cette race jusqu'à mort, trois ans plus tard je me surprenais à aller au zoo pour donner des steak à l'unique vieux loup malade exposé histoire de montrer aux gens quel danger ils représentaient pour nous. Je jetai une rose sur la tombe de mon père, il ne me manquait pas, il m'a fait trop de mal en mourant pour qu'il puisse me manquer aujourd'hui. Je jetai un rapide coup d’œil sur la tombe d'à côté, mon nom et mon prénom y figuraient. J'eu un sourire, si je cherchais bien il y avait la tombe de Töhimite et de Sahïo quelque part ici, mais je n'en avais pas envie, je ne voulais pas attirer d'histoires. Je m'assis sur ma tombe et regardais celle de mon paternel. Je lui en voulais d'être partit si tôt, je n'en voulais pas aux loups. Ils sont désormais ma seule famille, ils m'ont choisis. Je tournais brusquement la tête, quelqu'un venait de marcher sur des feuilles mortes. Le vent m'indiquait que c'était une louve, plutôt jeune, qui n'était pas de mon clan. Je ne la cherchais même pas du regard et retournais dans ma méditation.