Open You Mind To Me .... [ PV Time ]

M.I.N.D
Midnght

Pv Time Requiem

Découvrez The Fray!

Un combat permanent sévissait dans les cieux, pour un soleil deux lunes. Ces dernières le repoussant à l'unisson, l'astre du jour n'avait aucune chance de remporter cette bataille perdu d'avance qui chaque soir se renouvelait et où il essayait de plus bel d'imposer sa personne, se retrouvant toujours obligé de fuir derrière l'horizon. Son éclat rougeâtre donnait l'impression que le sang de ses blessures se déversait sur la Terre. Nul être appartenant à ce monde ne pouvait les soigner et celles-ci ne faisaient qu'empirer. Les arbres s'élevaient, leurs branches courbes pointaient vers le reflet des nuages comme pour quémander la Liberté, pour être délivrés de cette prison invisible qu'était la Vie et dont seul les morts connaissaient le chemin pour en déserter tandis que les autres s'attachaient désespérément à celle-ci, ainsi qu'on aurait pu le faire à des chaînes ayant peur de les lâchers et de tomber mais seulement parfois il faut oser sauter sans pouvoir se rattraper car qui sait ce qui nous attendait au fond de ce ravin mise à part les corps des malheureux qui avaient auparavant déjà tenté; qui sait si leur esprit n'est pas plus heureux ailleurs? Mais cela était bien égal au solitaire pour qui l'existence ne faisait pas de cadeau et néanmoins, il n'avait pas le courage d'en finir, une force mystérieuse le poussant à continuer encore un jour de plus et cela se renouvelait dès que le crépuscule arrivait.

Une ombre défilait entre les arbres, rapidement, toujours plus rapidement. Cette impression de voler alors que ses pattes touchaient à peine le sol et quand cela se produisait ce n'était que pour bondir plus loin encore donnait un semblant d'invisibilité au loup. Son pelage grisâtre se confondant à l'écorce clair des végétaux et à la terre. On entendait que le souffle de sa respiration, longue et mesurée. Continuant ainsi, on aurait pu croire qu'il ne s'arrêterait jamais et pourtant vint le moment où le rythme ralentit et où peu à peu, il rejoint la réalité jusqu'à qu'à marcher calmement. Il devait désormais probablement être assez proche de la plage et il se décida à y jeter un coups d'œil. Quand il l'atteignit, il y perçut une odeur humain mais déjà on l'abordait; une louve au pelage qui s'accordait à ses yeux se tenait là, le saluant amicalement. Elle le fixait tranquillement comme si de rien n'était. Laissant tomber cette odeur qui devait appartenir à un de ces bipèdes qui devaient s'être balader précédemment sur la plage, il se permit enfin de répondre à son appel:

«Bonsoir...»

Ses intonations étaient naturellement bien soigné et il parlait avait une élégance qui relevait de sa simplicité. Aujourd'hui brillait en lui un loup posé et assez neutre. Aucune envie de sang coulait dans ses veines comme cela pouvait lui arriver. C'était quelque chose d'assez courant qu'il venait de sortir là mais ce petit mot montrait tout aussi bien qu'un dialogue pouvait s'installer sans problème.

J

H

Le sable derrière lui avait gardé l'empreinte de ces pas comme gravé sur du marbre à la seule différence que dans le cas présent, une simple brise, un courant d'air où plus évident encore la montée de la marée et tout s'effacerait redevenant par la même occasion pareil à ce qu'il en était avant son passage. Désormais on ne voyait plus qu'un demi soleil brillé au bout de l'horizon tandis que ses derniers rayons semblaient venir enflammé l'eau. L'espace était à la fois immense et vide, une sensation étrange surtout quand l'on est seul de se retrouvé ainsi devant un vaste monde empli de surprises toutes plus belles les unes les autres, ou plus atroces. Deux silhouettes se faisaient face au milieu du paysage. D'un côté une longue lande de sables partait tel un tapis rouge sans fin montrant le chemin de l'infinie, de l'autre on pouvait deviné un mur de pierre, des falaises où des cryptes y résidaient peut-être... La louve lui parut assez jovial et il ne tarda donc pas à se présenter en retour.

«Peach... c'est un nom peut courant mais qui à première vu correspond parfaitement à un personne pleine de vie. Pour ce qui est du mien, il n'est sans doute pas aussi joyeux cependant je ne pourrais m'en prendre qu'à moi sûr ce fait. Time Requiem est déjà plus sobre j'imagine.»

Il termina avec un ton quelques peu plaisantin bien que la détente et l'humour ne faisaient pas réellement partie de son caractère mais peut-on en vouloir à quelqu'un qui fait des efforts? Chacun des lieux qu'il visitait était comme une découverte nouvelle pour lui car il venait d'un endroit bien plus reculé, inconnu de tous et sa véritable origine était même ignoré de sa propre personne néanmoins les terres avoisinantes lui semblaient un bon domaine pour vivre hormis la présence -trop proche selon lui- des humains mais cela ne l'intéressait guère étant donné qu'il n'avait pas l'intention d'en rencontrer bien que 5 minutes avant il en aurait sûrement croisé un sur la plage, air de détentes des loups... et des humains. Il avait aussi eu vent du fait que des meutes habitaient la région, l'idée dans rejoindre une ne l'avait alors jusqu'à lors encore jamais traversée et la communauté, même s'il pouvait la supporté, n'était pas son fort. Tant pis, si cela lui faisait plaisir, il pouvait bien continué sa vie de solitaire.

J

S

Time Requiem? La découverte du monde? C'était bien la première fois qu'on lui disait cela et il ne sut réprimander un léger gloussement à cette seule idée. Il l'avait choisit quelques jours après s'être réveillé, sans nom et sans passé, ce nom évoquait la mort, la souffrance, l'attente dans les dédales ténébreux de la vie en espérant que quelqu'un nous en sorte alors qu'au fond on sait que l'on a aucune chance que cela ne se réalise. Tout le contraire de la découverte du monde selon lui car cela consistait à aller de l'avant, ne plus avoir peur de ce qui peut arriver et surtout être ouvert aux autres. Et au milieu de tous ses traits de caractère aucun de correspondait à lui réellement bien que pour une fois il pouvait bien faire exception et trouvé de quoi satisfaire sa question. Peut-être qu'à son tours elle répondrait à l'une des siennes?

«En quelques sortes... je ne sais pas vraiment ce que je suis pour tout dire mais forte heureusement je peux me consoler en me disant que je ne suis pas seul dans ce cas. Plein de gens sont exposés à ce problème avec certes à chaque fois une variante par-ci par-là mais en gros, les faits restent les mêmes et l'on ne sait pas trop où se placer. Et puis, j'ai beau apprécié avoir de temps à autres de la compagnie, je ne peux m'y accoutumée sur longue durée. Cela serait difficile à la fois pour moi, mais aussi pour ceux qui m'entoureront car il est vrai qu'il peut m'arriver d'avoir quelques sauts d'humeur toujours aléatoire. Néanmoins je me balade en solitaire depuis peu. Avant c'était autre chose je suppose, je ne me souviens plus. C'est que ce ne devait pas être si important...»

Cette dernière phrase, il l'a prononça tout en aillant un regard amusé mais dans cela il n'y avait rien de drôle. Qui aurait pu rire du fait qu'il n'ait pas d'histoire? C'était pareil à un simple texte que l'on écrirait sur un tableau noir et qu'à la fin on nettoierait d'un simple geste, avec un tampon ou une éponge comme on en voit par centaines. Que dis-je? Par milliers! Après quoi, il préféra retourner sur le sujet de la louve, et en apprendre un peu plus sûr elle. Il n'avait pas envi de parler de lui même mais le ferait s'il en apprenait sur son interlocutrice en retour, tout dépendait d'elle:

«Une question en faut une autre en retour. D'où viens-tu? Enfin je veux dire pourquoi est-ce qu'une jeune louve se promène ainsi sans meute alors qu'elle pourrait en rejoindre une sans même lever le petit doigt?»

J

R

La Liberté... Voilà donc le raison de son choix de vie? Certaine personne s'y attachait et jamais plus par la suite ne voulait s'en délivrer. Time Requiem, lui, ne donnait de valeur à rien. Il ne voulait pas prendre de risque, il ne voulait pas aimer, il ne voulait pas apprécié, tout cela par peur de souffrir au fond. Que ce soit à une quelconque sentiment ou à un être vivant, il se refusait de penser qu'il pouvait s'accoutumer à quoi que ce soit de crainte que la chose lui soit retirée mais il était déjà trop tard car il s'était entichée de l'idée de reconstruire son passé depuis bien longtemps cependant, il ne le pensait pas directement et ne s'en était jamais rendu compte, comment aurait-il réagit si un jour il s'apercevait qu'il aimait garder espoir de découvrir ce qui lui était arrivé? Pour l'instant il avait l'impression de pouvoir tout abandonner comme cela lui plaisait, il croyait maitriser sa vie alors qu'il n'en était rien, tout est écrit avant même d'apercevoir le jour, tout est là, noir sur blanc, depuis la nuit des temps. Par la suite pendant son récit, la louve détourna la tête en parlant du fait qu'elle avait été autrefois soumis à la servitude des humains, pliée de force et enfermée derrière des barreaux avant de s'en échapper et de partir loin, très loin. Quand elle le fixa de nouveau, ses yeux possédaient un étrange éclat. A quoi s'attendait-elle? C'était la première fois que Time Requiem avait l'étrange impression qu'on s'attendait à quelque chose en particulier de lui, à un comportement différent par exemple. Avait-elle honte de ce qui lui était arrivée? Lui avait-on seulement déjà rapprochée?

«Tu ne devrais pas te laissé ronger par des choses qui ont pu auparavant se déroulée. Il te faut plutôt continuer ton chemin. Et je ne pense pas du tout que tu sois un loup domestique comme tu dis si bien. Tu aurais du me craindre à la seule condition que tu ne te sois pas enfuies, d'ailleurs dans ce cas je ne t'aurais jamais rencontré. L'unique chose que je hais est l'espèce humain, celle-ci ainsi que ses chiens de compagnies. Tu devrais facilement comprendre cela puisque tu dis aimé la Liberté. Ceux-là lui ont tourné le dos il y a bien longtemps afin de se soumettre à l'homme. Ils mangent même dans la main de ses bipèdes. Nous ne sommes pas né pour vivre ainsi. Mais toi, quelqu'un doit probablement attendre ton retour; ta mère qu'ils t'ont pris espère peut-être que tu reviennes un jour. N'ais-tu jamais retourné là où ils t'avaient séparés d'elle? Si ça se trouve elle y est encore... seule avec quelques rêves imaginaires.»

Q

M

Le loup acquiesça simplement. Cette inconnue n'avait pas dû avoir une vie très facile apparemment. Elle ne semblait guère apprécier elle aussi les chiens. Ces bêtes immondes et révoltantes par leur comportement vis à vis des humains. Un loup ne se soumettrait jamais à l'un d'eux, à moins qu'il veuille finir lui aussi chien. Certains néanmoins de sa propre espèce se familiarisait avait des bipèdes, que ce soit des blancs ou des indiens. Les blancs étaient les pires d'entre tous, ils avaient déclaré depuis longtemps la guerre aux loups et nous prenaient pour fautifs de toutes choses, dès le plus jeune âge d'après ce qu'il avait entendu on les formait à l'idée de nous détester, de vouloir nous exterminer par des contes et des légendes. Les indiens qu'en a eux était déjà plus respectable. Ils polluaient pas, vivaient au rythme de la nature, mais il ne deviendrait pas pour autant leur fidèle compagnon. Ils avaient qu'à adopter un de ses chiens justement; il fallait bien qu'ils servent à quelque chose ceux-là à part manger dans des gamelles leur ration du jour, en échange de cette nourriture, Time Requiem avait entendu dire qu'il tirait des traineaux portant des hommes. Il continua et, pour une fois, il avait un voix sincère:

«Je suis désolé pour ta famille et toi alors...»

Mais quand il poursuivit, une pointe de mépris vint s'ajouter à son ton plein de reproches et accusateur, ses yeux brillaient cependant d'un éclat calme, presque rassurant:

«Au fond, si cela ce trouve, les chiens ne sont qu'une sous-espèce de loup, enfin c'est ce qui paraît le plus réaliste. Mais il ont peut changer physiquement à cause de leur nouvelle vie au confort, ils ne sauraient pas ce débrouiller seul dans la nature, une chose qui est pour nous, véritable loup, acquise dès notre première année. Ils dépendent entièrement de l'homme et ne savent pas survivre. L'hiver il se peut même qu'ils dorment dans leur antre. Parfois, un des leurs vient et souhaite rejoindre nous autres loups mais on voit bien qu'il n'a pas la moindre idée de ce qu'il fait. Et à peine la température baisse un peu, il s'en retourne retrouver les bipèdes à côté du feu, la queue entre les pattes.»

Suite à quoi, il invita la louve à marcher un peu avec lui car il n'aime pas resté trop statique par moment. Il se sentait vulnérable sans bouger. Il allait doucement, c'était juste histoire de se dégourdir un peu les pattes et il commença à longer la mer. Se déplacer sur le sable fin était une sensation plutôt agréable car celui-ci avait chauffé durant la journée et tandis que le soleil partait éclairé l'autre bout du monde, on avait l'impression qu'il continuait de briller et de nous couvrir de ses rayons tellement que les minuscules grains étaient tiède.

J

Au loin des nuages se rapprochaient, des nuages qu'aucun des deux loups présents sur la plage n'avaient vu venir. Leur couleur ne résultait que d'un simple noir. Un Noir Profond, celui qui nous enveloppe dans la nuit aussi sûr et épais qu'un doux manteau dans lequel on étoufferait sans le savoir. Ce noir qui nous rassure lorsque l'on ne veut plus voir, qui semble nous protéger du monde extérieur quand l'on ferme les yeux et qui disparaît au moment où on les rouvre. Cette même couleur dont on a l'illusion de contrôler rien que par le fait de jouer des paupières or, c'est aussi lui que l'on retrouve à l'instant même où l'on se perd, celui qui t'empêche d'apercevoir les lumières et qui ainsi se transforme progressivement en peur puis en terreur. Mais s'il avait vraiment fallut décrire celui qui était aujourd'hui présent dans le ciel, Time Requiem l'aurait qualifié de Noir Danger, annonçant une fin prochaine, ou du moins quelque chose de redouté. Celui qui, d'une main te caresse et de l'autre te trahit. Il renfermait en lui une colère sans limite, une rage qui de demandait qu'à s'abattre et dont les supplications n'allaient pas tarder à être exaucées. La suite c'est passé très rapidement, trop. Tout aurait pu être évité, il aurait juste fallut que l'un d'eux s'aperçoive que deux secondes plus tôt même, cependant il n'en fut pas ainsi et lorsque le premier coup de tonnerre éclata, tel un lion maintenu en cage depuis un temps qui n'aurait jamais du être et en brise les barreaux, les cieux entrèrent dans une valse de fracas et d'éclairs néanmoins, le mal était déjà fait, cette sois-disante louve venait de pousser un cri... humain!

A l'instant précis où il sortit de la bouche de la malheureuse, Time Requiem s'arrêta net, fixant le bout de ses pattes, une expression indéchiffrables au visage. Quelques gouttes commencèrent à tomber ça et là, bientôt suivit d'un déluge. Des traînées de gouttes emplissaient le ciel et venaient déferler sur cette terre. Le pelage du loup ne tarda pas à en subir les conséquences et en fut rapidement tremper jusqu'au os. De l'eau ruisselait le long de son visage avant de venir finir sa course en s'écrasant sur le sable de la plage. Et pourtant, il n'en ressentait aucun froid, il ne frémit nullement, peu importe la température qu'il aurait pu faire, intérieurement il bouillait bien trop pour être éteint si facilement. Lorsqu'il se redressa se ne fut que pour toiser la louve d'un regard de mépris et néanmoins, il ne voulait pas agir tout de suite, il voulait en être sûr. Et malgré la colère qui se lisait dans son regard, il n'eut pas eu besoin de prononcer oralement sa question car on la devinait aisément. Ce qu'il voulait savoir c'était qui elle était, réellement. Pas une louve en tout cas... Humain peut-être, qui sait? Avait-elle un pouvoir qui lui permettait de revêtir cette apparence qui aurait dit lui être interdite, à elle ainsi qu'à tout les hommes? Alors dans ce qu'à, elle lui avait forcément mentit? Qu'est-ce que ses mensonges pouvaient bien lui apporter?! Il émit un grognement sourd, un grognement animal, agressif, grave, mais bas.

Tout aurait aussi bien pu ce finir en un carnage meurtrier, en une gigantesque marre de sang et cela rien à cause d'un simple coups de tonnerre, par ailleurs le loup s'imaginait déjà lui bondissant à la gueule. Pour lui, il n'y avait que cette solution de plausible et les deux combattants se seraient probablement entre-tués jusqu'à la fin. N'importe qui aurait prévu de faire face à quelque chose de ce genre dans un futur proche et le loup n'en faisait pas abstraction. Oui mais voilà, cela se saurait produit à la seule condition qu'elle ne réponde pas ça. Ces quelques mots avaient réussis à désarçonner l'être qui juste avant voulait encore la tuer. Confus, Time Requiem l'avait déjà été, son existence en elle-même paraissait un parfait exemple pour cet adjectif. Cependant, les fois où il l'avait été étaient dû à son amnésie tandis que dans le cas présent, c'était pour lui nouveau que des paroles lui fassent cet effet-là ce qui le fit douter. La louve reprit ensuite forme humaine. C'était une adolescente tournant autour d'une quinzaine d'année de toutes évidences, un peu plus jeune même mais pas tellement. Elle était grande et ses cheveux mi-long arboraient un magnifique roux. Sa transformation la changeait complètement mais ses yeux noisettes restaient les mêmes. Elle avait comme un air résigner et le loup surpris recula d'un pas sans pour autant la quitter du regard. Il n'avait pas confiance en l'homme. Toujours fier, violant et sans pitié, il se croyait en droit de tout écraser sur son passage. Néanmoins, cette gamine lui sembla différente, il était vrai que son don n'était pas des plus courants cependant ce n'était pas ça qui la démarquait des autres de sa race; elle, disait regretter être née sous cette forme qu'elle ne désirait point, selon ses propres paroles. Elle se reprochait des faits dont tout les humains étaient coupables, la bêtise et l'égoïsme et malgré cela, outre les idées qui dictaient en temps normal les actions de Time Requiem, celles où les bipèdes devaient mourir afin de se racheter de leurs pêchés, pêchés qui en réalité étaient bien trop nombreux à son goût pour être pardonné, malgré ceux commandements-là qui régissaient sa vie, cette fille n'était pas comme ça et cette évidence il lui fallait bien lui avouer. Il aurait voulu croire en ce qu'elle racontait mais il ne savait pas si pour cette fois, elle disait la vérité. Sa nature qui le poussait à tuer tout ce qui avait deux pattes en était toute retournée. L'adolescente arborait un ton sincère et s'il devait épargner quelqu'un, un bipède au moins une fois, alors ce serait probablement elle. S'il engageait un combat, s'il la blessait tandis qu'elle n'avait rien fait elle, s'il lui reprochait des préjugés qui ne lui correspondaient pas; ceux-là avaient beaux être réels pour tout les humains de la Terre, ils ne l'étaient pas pour elle en l'occurrence, alors s'il levait la patte sur elle, il serait aussi médiocre que tout ce qu'il avait toujours haï. Il ne devait pas faire couler du sang sans raison, un loup n'agissait pas comme cela, seul les hommes le faisaient et il ne voulait pas être comparé à eux, de près ou de loin.

«Si je n'étais autorisé à faire exception à la règle qu'une fois, rien qu'une seule, je pense que ce serait là, maintenant, avec toi que je le ferais. Tu es quelqu'un de bien et si je te reprochais tes origines, je ne vaudrait pas mieux qu'eux...»

D

L

Qui était donc cette jeune humaine venant sonner aux portes de la mort et remettant en question par la même occasion des années de jugements que Time Requiem s'était forgé à propos de la race humaine? Les seuls échanges qu'il avait pu avoir par le passé avec eux n'étaient que coups et violence. Ici, tout était si différent... Seuls de très rares loups, un poignée sur le monde peut-être, voir moins, connaissaient réellement le concept du mensonge et en usait délibérément. Ses loups-là étaient bien souvent rejeter par cela d'ailleurs. Les animaux ne comprenaient pas pourquoi des humains ou d'autres des leurs échappant visiblement au mode de pensée du groupe, agissaient ainsi. Ils répondaient par ce qui était vrai tout simplement, et si jamais une question à laquelle ils préféraient échapper leur était poser, et bien ils se taisaient, aussi bête que sa puisse paraître, ils ne mentaient en aucun cas. Sauf certains animaux, des exceptions. Mais à côté de ça, ils n'était pas non plus spécialement tourné vers le suicide. Ce mot ne leur évoquant pratiquement rien... On pouvait parfois trouvé des humains qui en finissaient de leurs jours par diverses raisons mais les loups faisant de même, il fallait déjà approfondir les recherches pour en dénicher. Lorsque l'homme perdait tout ce qu'il avait pu posséder, ou que des masques tombaient et qu'à ce moment-là on se voit tel que l'on est dans le miroir, en ces instants-là, certains se tuaient volontairement. Mais les canidés aussi ressentaient le Remord, la Peine, la Tristesse et la Souffrance, toutes ses choses dures et la plupart du temps insupportables, tout autant que leurs voisins les bipèdes. Mais le loup continuait son chemin et ne s'autorisait pas à y mettre un terme. Peut-être y verrez-vous une marque de faiblesse ou de peur, chacun est seul maître de son jugement, cependant eux le perçoivent différemment. Pour eux, ils aient de leur devoirs, ou plutôt de leur pénitence, de supporter leur plains encore ouvertes; si leur chagrin vint d'un proche défunt, alors ils n'ont plus qu'à poursuivre avec ce lourd fardeaux qu'est la mort car dans ce cas, selon eux ils auraient du faire quelques choses n'importe quoi, et ainsi ils avancent en ce culpabilisant de quelque chose qui n'est pas de leur faute. Si leur blessure vint d'ailleurs, comme le fait que tout ce que l'on entreprend s'achève inexorablement en une hécatombe, alors ils restent seuls certes, mais ne se tuent pas, pénétrant de cette manière de ce monde qu'est la Solitude et devant ainsi supporter leur funèbre existence. Néanmoins cette humaine-ci semblait vouloir mourir pour une toute autre raison, une raison qui échappait à Time Requiem...
L'été avait des hauts et des bas, des fois calme, paisible et chaleureux, d'autres fois rythmé d'orages, de vacarmes et de pluie. Les bipèdes en avaient aussi, le loup de même. Au fond, ils possédaient des ressemblances et outre cela, ils s'inventaient encore des prétextes pour ce faire la guerre.

«Je ne dispose d'aucun droit au sujet de ta vie et de ta mort, ni sûr la tienne, ni sûr celle de personne d'autres. Je ne connais pas tes misères, mais peut importe leur forme et leur moyen, elles disparaîtront bien à un moment ou à un autre. Des gens attendent probablement ton retour, des gens auxquels tu tiens, des gens qui te sont chers. Tu devrais aller les retrouver... tu es si jeune et toute une vie s'offre encore à toi.»

[Je corrige demain les fautes et les répétitions. Toi aussi tu fais de super Rp je trouve ;-)]

L

» Rps Time Requiem
» enemis a vie ( Pv time requiem)

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